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DECOUVREZ LES COULISSES DES 24 HEURES DE SPA (Partie1)

Ce week-end se déroulera les 24 Heures de Spa, événement planétaire du Grand Tourisme dit GT. Nous, nous étendrons pas sur les quelques soixante dix équipages engagés car peu de pilotes ou teams sont présents en régional, hormis ceux engagés dans le team Akkodis - ASP de Jérôme Policand basé à Rabastens dans le Tarn avec des Mercedes AMG GT3 qui portent les numéros, 87, 88 et 89. Nous allons plutôt vous dévoiler les rouages impliqués dans cette mythique épreuve. Commençons par les catégories,

Les classes, par la classifications des pilotes : une des particularités de la grande classique belge : toutes les voitures répondent à la même réglementation technique GT3 et la définition des classes est donc basée uniquement sur la classification des pilotes. Cinq classes seront au départ sur cette 75e édition – Pro, Gold Cup, Silver Cup, Bronze Cup et Pro-Am – et chacune a ses propres spécifications. Tout d’abord, signalons quelques règles générales applicables pour tous les équipages, quelle que soit leur classe. Sur la durée totale de la course, aucun pilote ne peut passer plus de 11 heures derrière le volant (contre 14h auparavant). Un temps minimum de deux heures de conduite par pilote a été instauré, sauf si le règlement spécifique à chaque classe impose une autre norme (voir par la suite). Le temps maximum en continu est de trois heures et quinze minutes, après quoi une heure de repos est obligatoire.
La catégorie Pro : en terme de performances, c’est la catégorie reine. Chaque équipage est limité à trois pilotes, mais il n’y aucune limitation dans la composition du trio. Comme son nom l’indique, un équipage engagé en Pro est composé de pilotes professionnels, la plupart d’entre-eux étant directement sous contrat avec un constructeur.
Il est important de noter que ce n’est pas une Cup. Concrètement, dans le cas où un équipage engagé en Gold Cup ou en Silver Cup venait à remporter le classement général, il n’y aura pas un vainqueur en Pro qui serait fêté malgré tout. En théorie, ce n’est pas impossible, mais c’est très peu probable : depuis que la structure actuelle des classes a été mise en place, soit l’édition 2011, ce sont toujours trois équipages Pro qui ont monopolisé le podium.
La catégorie Gold cup : même si cette appellation était déjà utilisée en 2022, il faut par contre parler d’une toute nouvelle classe dans sa définition. Ainsi, la composition d’un équipage est, au maximum, de trois Gold-Gold-Gold et un Silver. Dans les faits, la majorité des équipages aligneront un trio Gold-Gold-Silver.
Dans tous les cas, le pilote Silver doit rouler minimum quatre heures sur l’ensemble de la course. En termes de performances, on peut s’attendre à voir les meilleurs représentants de la Gold Cup rejoindre le top 20 en qualifications pour participer à la Super Pole et probablement se battre pour un top 10 au classement général en course.
La catégorie Silver Cup : introduite en 2018 et devenue une incontournable des 24 Heures, la Silver Cup ne change pas. Chaque équipage est composé de maximum quatre pilotes classés Silver et il n’y a pas de limitation dans le temps de conduite, si ce n’est la règle générale qui impose un minimum de deux heures et un maximum de onze.
Le quatrième pilote n’est pas obligatoire et trois des équipes ont d’ailleurs choisi de conserver l’équipage disputant toute la saison en Fanatec GT Europe Endurance Cup. Cette tactique avait d’ailleurs porté ses fruits l’an dernier, quand le Team WRT avait imposé son trio Neubauer/Goethe/Simmenauer, qui était engagé sur les cinq courses de l’année 2022.
La catégorie Bronze Cup : ce sera la classe la plus fournie cette année. Ce nom était utilisé dans le passé, mais la composition des équipages a été revue et on parle désormais de Bronze Cup pour un équipage avec comme composition maximale Platinum-Silver-Silver-Bronze. Le pilote Bronze doit être derrière la volant pour un minimum de quatre heures, dont une durant le premier quart de la course. Le pilote professionnel (qui est au maximum un Platinum) ne peut pas rouler plus de huit heures.
Les Iron Dames sont en quelque sorte les tenantes du titre après avoir gagné leur classe l’an dernier (la catégorie s’appelait alors Gold Cup, mais répondait à la même règle de composition de l’équipage) et elles reviennent avec le même quatuor. Elles auront face à elles quelques ténors venant d’autres classes comme l’équipe AF Corse, six fois lauréate en Pro-Am, ou les structures Team WRT et Walkenhorst Motorsport qui ont toutes les deux déjà gagné au général.
La catégorie Pro Am-Cup : et enfin la dernière classe, mais pas la moins intéressante, est la Pro-Am. Celle-ci est en place depuis que le GT3 est devenu la catégorie reine, en 2011. La composition de l’équipage est, au mieux, deux pilotes classés Platinum et deux pilotes classés Bronze.
Au niveau du temps de conduite, un pilote dit amateur (classé Bronze) doit rouler pendant un minimum de huit heures, ce temps pouvant être partagé entre les deux pilotes Bronze de l’équipage. Par ailleurs, il faut qu’un pilote Bronze roule au moins une heure par tranche de 6 heures de course.
Le format : même si l’épreuve se déroule cette année un mois plus tôt que d’habitude, le format de la semaine de course est similaire à ce que l’on a l’habitude de vivre. Les activités en piste débuteront le mardi 27 juin à 14h55 avec le Bronze Test, une séance de trois heures réservée aux pilotes Bronze et à tous les pilotes Silver (à condition qu’ils ne soient pas sur une voiture engagée en Pro) qui n’ont jamais disputé une course à Spa.
Comme toujours, le mercredi sera principalement dédié à la Parade vers le centre-ville de Spa, qui débutera à 18h00 et sera suivie à 18h30 par une séance de dédicaces. L’intensité grimpera d’un cran jeudi avec tout d’abord 90 minutes d’essais libres (à 11h20) puis une heure d’essais pré-qualificatifs (à 18h10). Ces deux sessions servent avant tout de préparation, mais la « Pré-qualif » peut réglementairement être utilisée pour déterminer la grille de départ si les qualifications ne pouvaient avoir lieu pour un cas de force majeur.
En toute logique, on passera donc ensuite aux essais qualificatifs avec un début à 21h20, soit 30 minutes avant le coucher du soleil. Le format sera le même que pour toutes les épreuves de la Fanatec GT Europe Endurance Cup, si ce n’est qu’il y aura ici quatre sessions de 15 minutes au lieu de trois. Chaque pilote dispute une session, les équipages à trois pilotes ne prenant donc pas la piste lors de la Q1. Avec une Q4
se déroulant à la lueur des phares, le spectacle promet d’être intense sachant que c’est la moyenne des meilleurs chronos de chaque pilote qui détermine le classement.
Les 20 voitures les plus rapides seront qualifiées pour la Super Pole du vendredi et on déterminera les positions de la 21e à la 71e place sur la grille de départ (sauf application d’une pénalité éventuelle). A priori, on devrait alors connaitre les polemen en Pro-Am et en Bronze Cup. Peut-être pourrions-nous aussi connaitre ceux de la Gold Cup ou de la Silver Cup, mais il ne serait pas étonnant que certains équipages de ces deux classes se glissent en Super Pole pour faire durer le suspense.
Dans la foulée de la recherche du tour parfait, c’est la préparation de la course qui reprendra ses droits avec une séance d’essais nocturne programmée de 23h00 à 0h30. Tous les pilotes doivent boucler au moins deux tours complets (de la ligne de chronométrage à la ligne de chronométrage) pour être autorisés à rouler de nuit pendant la course.
Vendredi, la Super Pole assurera sa part de suspense habituel avec un début à 15h35. Chaque équipage désigne un pilote qui a droit à deux tours chronométrés, le meilleur étant retenu. Minute après minute, les 20 concurrents s’élancent dans l’ordre inverse du classement des essais qualificatifs avec une tension allant crescendo. La question est : qui pourra mettre un terme à la série en cours de Mercedes-AMG, le constructeur de Affalterbach ayant aligné quatre pole positions consécutives depuis 2019.
Il y aura encore un dernier roulage de prévu avant la course avec un warm-up de 20 minutes le vendredi soir à 19h55. Place enfin au Jour J, avec le départ de la 75e édition des CrowdStrike 24 Hours of Spa la samedi 1er juillet à 16h30. Après avoir affronté le jour et la nuit pendant deux tours d’horloge, les vainqueurs croiseront le drapeau à damier dimanche peu après 16h30.

Liste des engagés
Horaires

B.L.S. d’après un communiqué © SRO

Publié le 28 juin 2023