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DIJON : SOFREV ASP RESTE AUX AVANT - POSTES EN GT FFSA

C’est à Dijon, que la deuxième manche du GT Tour a eu lieu le week-end dernier. Une manche qui permet au team Sofrev ASP de Jérôme Policand de rester sur le devant de la scène en GT FFSA. Même si tout n’est pas simple, entre réglementation technique et météo, l’équipe rejoint ses bases tarnaises avec quelques motifs de satisfactions. Le duo Debard-Panis pointe désormais à la deuxième place du classement général provisoire (à un tout petit point du leader), le team conserve la tête du classement par équipe.

Après un éclatant début de saison sur le circuit de Lédenon, cette deuxième étape du Championnat de France FFSA GT fut moins « souriante » à l’équipe toulousaine. La réglementation technique ayant évoluée entre les deux manches, les Ferrari 458 devaient en effet adopter à Dijon de nouvelles brides (encore diminuées par rapport aux précédentes) et qui se sont révélées beaucoup moins favorables aux bolides rouges. Ce changement nécessitait d’adopter de nouveaux set-ups mais la météo particulièrement instable lors des séances d’essais libres n’a pas facilité le travail des ingénieurs et des équipages. Jérôme Policand revient sur cet épisode. « Les nouvelles brides et la météo « bizarre » n’ont pas favorisé notre travail et sur les essais libres et il n’est rien ressorti de significatif pour aborder les qualifs. Nous étions un peu dans le flou et moins bien en performances qu’à Lédenon. Notre crainte s’est confirmée aux qualifs en nous retrouvant en milieu de tableau. Les pilotes A rentraient dans le top 10, emmenés par Ludovic Badey à la 8e place. Chez les B, Eric Debard pointait au 9e rang devant Jean-Luc Beaubelique alors que Fabien Barthez se classait 12e. »

Samedi, pour la première course, la météo est au beau fixe et les pneus pluie resteront dans les stands. Les pilotes B prennent le premier relais. Malgré un handicap de 10 secondes (surclassé en raison de ses performances sur la première manche de la saison), Eric Debard ne commet aucune faute et réalise un magnifique début de course. Ensuite, Olivier Panis « fait le boulot » et termine quatrième. Au contact de ses équipiers, la paire Ludovic Badey -Jean Luc Beaubelique se place en embuscade et termine au 5e rang. Morgan Moullin-Traffort et Fabien Barthez se battent de bout en bout et bouclent l’épreuve dans le top 10, à la 8e place. « La performance pure n’était pas au rendez-vous et j’estime que nous avons convenablement limité les dégâts. Pour la deuxième course, nous avons beaucoup travaillé sur les set-ups pour compenser le défaut de performance des brides. Nous avons opté pour un réglage assez « agressif » et de toute façon, nous n’avions pas grand-chose à perdre ! Les trois voitures se sont révélées dans le coup. »

Parti de la cinquième ligne sur la grille, Olivier Panis a, comme à son habitude, placé ses attaques avec précision et efficacité. Malgré 10 secondes de pénalité dans les stands, Eric Debard a poursuivi sur la même lancée pour offrir une fin de course ébouriffante et terminer sur la deuxième marche du podium après de magnifiques dépassements.
Du côté de la N°20, Ludovic Badey affiche la même détermination en passant le volant à Jean-Luc Beaubelique qui malheureusement perdra une quinzaine de secondes lors du ravitaillement aux prises avec un harnais récalcitrant. Au prix de beaux efforts, le duo boucle cette seconde course à la 7e place. Sur la N°16, Morgan Moullin-Traffort ne chôme pas non plus, soucieux de confier à son équipier des pneumatiques préservés au maximum. C’est sans doute ce qui permet à Fabien Barthez d’offrir un véritable festival, réalisant un relais d’anthologie en tournant sur des chronos proches des leaders. Les Toulousains décrochent la 6e place et engrangent de précieux points.

A la fin de week-end bourguignon, Jérôme Policand tire un premier bilan.
« Je suis satisfait car nous avons su contourner la nouvelle donne technique qui nous est imposée. Nous nous en sortons bien… Peu compétitifs en début de meeting, nous avons plutôt bien abordé les deux courses. A Dijon, la gestion des pneumatiques et l’aérodynamique sont des facteurs clés même si parfois nous en avons joué sur le fil du rasoir. Au classement général, les pilotes (Olivier Panis et Eric Debard) ne comptent qu’un point de retard, autant dire pas grand-chose. Concernant le classement par équipe, nous conservons la tête à égalité avec le Pro GT de Philippe Alméras. La bagarre est très serrée… » La prochaine étape du GT Tour, les 23 et 24 juin sur le circuit du Val de Vienne, Jérôme Policand sait déjà que la partie sera une nouvelle fois tendue. « Cette troisième manche ne sera sans doute pas une formalité. Les Porsche s’y sont montrées l’année dernière très performantes et il risque de nous en « manquer un peu » aux qualifs. Mais je reste optimiste car en course, rien n’est jamais écrit… » Avant ce rendez-vous, l’équipe disputera le Blancpain Endurance Series, sur le circuit de Silverstone le 3 juin

B.L.S. - communiqué de presse - Crédit Photos Patrick Hecq

Publié le 25 mai 2012