LE MAILLOT A POIS POUR CHRISTOPHE CARRERE AU CAMBASQUE

Cauterets un cas à part

Cauterets est toujours un cas unique dans la saison des courses de côtes régionales. Ses caractéristiques avec, une pente raide de chez raide, une route qui se termine aux pieds des alpages et son accessibilité en période de transhumance estivale font de cette rencontre un cas à part. Nous ne voulons pas parler de transhumance de quadrupèdes style vaches, ou moutons, mais de bipèdes nommés vacanciers. Lorsque l’on part de chez soi pour faire les 120 bornes afin de se rendre au pied de l’épreuve, l’on sait quelle heure il est. Pour savoir à quelle heure l’ on va arriver…….. Il vaut mieux utiliser la réponse d’un comique aujourd’hui disparu ‘’Il faut un certain temps !’’ Soit grosso modo trois heures aller et presque autant pour le retour. Ce qui permet d’admirer à satiété le magnifique paysage pyrénéen, comme quoi tout n’est pas négatif ! Les boîtes à images ne s’y sont d’ailleurs pas trompées : pas une seule en vue, peut-être sont elles parties en vacances dans d’autres contrées plus prolifiques !

Des engagés surprise

La première occupation à l’arrivée consiste à faire face une remontée de bretelles par le ‘’chi-chi voif, voif’’ de service sous prétexte qu’un journal dont nous citerons pas le nom n’a pas communiqué sur l’épreuve. Pour tout vous dire j’étais l’attaché de presse de l’Ecurie des Gaves, mais voyez-vous les responsables des journaux font ce qu’ils veulent des communiqués. L’on appelle cela ‘’La liberté de la presse’’. Deux choses l’une ou je balance le roquet par-dessus le parapet et il va servir de déjeuner aux truites farios du petit torrent (à cette époque de l’année) qui coule en dessous, ou je fais mienne la maxime ‘’Les chiens aboient et la caravane passe !’’ Stoïque j’opte pour la seconde. Ensuite direction le chronométrage assuré par Eric pour obtenir la liste des engagés qui en dernière minute est quand même devenue plus conséquente que celle diffusée le jeudi précédent l’épreuve. Tiens, tiens un revenant Christophe Serveto, des rallymen sont aussi de la partie, Olivier Ortholan, Fabrice Gabaston, Didier Bernard, et dans une moindre mesure Philippe Urban le touche à tout. Des jamais vus en côtes à ma connaissance Henri et Serge Rigal les spécialistes de la terre. Sûr que le Raymond Huzet ne doit pas être étranger à leur présence. Contrairement aux années passées ‘’les pilotes touristes’’, ceux qui viennent disputer quelques épreuves, ici, à Saint Antonin où à Laas Tillac et restent quelques jours en vacances dans le Sud-Ouest ne sont pas légion. Yves Lalet, Christopher Lecarpentier et Julien Villard, de quoi faire un podium de touristes mais pas plus. Il faut dire que l’épreuve du Mont dore fête ce même week-end son cinquantième anniversaire, ceci pouvant peut-être expliquer cela. Le reste de la troupe est archi connue, on prend les mêmes et on recommence.

Invités surprises Henri et Serge Rigal avec cette Subaru Impreza. Seul Serge participe à la course et se classe 24^e.

Qui pour la gagne ?

Après avoir interrogé le ‘’Grand Manitou’’ des course des côtes seuls deux pilotes peuvent prétendre enfiler le maillot à pois du meilleur grimpeur en fin de journée. Bernard Airieau, Norma M20 et Christophe Carrère Ralt RT 30. En cas de coup de pompe dans l’ascension des deux favoris, les PRM d’Yves Lalet déjà présent en 2009 et de Christopher Carpentier tous deux de Limoges ou la Martini MK36 d’Ervé Barret peuvent remporter le jackpot. Les essais donnent comme possible vainqueur Airieau, devant Carrère, Lalet, Lecarpentier et Barret.. Rémi Moulia pointe le bout du museau de sa 104 Rallye à la 6^e place et domine les caisses à portes. L’autre Airieau, Gérard s’avère une fois encore l’homme à battre en FA, idem en A pour Ronald Garces, Jean-Pierre Courtinat se crache dans les mains pour garder le commandement du F2000 devant la mouche du coche Daniel Bordenave, Olivier Ortholan mate les rallymen du groupe N, Raymond Huzet vire en tête du FN. Voila pour les essais, reste à confirmer en course.

Christophe Carrère endosse le maillot à pois au Cambasque

Première montée, Airieau, seconde montée Carrère, troisième montée re Carrère qui donne tout ce qu’il peut et passe sous la barre de 1’18 et endosse du même coup le maillot à pois . Pour Bernard Airieau la messe est dite avec comme meilleur temps 1’19’’17mn. Pour la troisième place deux PRM, mais lequel va s’imposer ? Montée une pour Lalet qui jette de suite le gant sur problème de transmission. Lecarpentier qui vient du slalom et dispute aujourd’hui sa seconde course de côte c’est tout bon. A chaque montée il améliore ses temps et grimpe sur la 3^e marche du podium. Pour les vainqueurs de groupe, vous prenez les résultats des essais, vous faites un copie collé et basta !

Rémi Moulia est toujours aux avant poste avec sa 104 Rallye, premier des caisses à portes de groupe et de classe……..La totale !

ECHOS DES MONTAGNES

Francis Second traîne sa misère toute la journée après que son réservoir se soit transformé en tonneau de Danaïdes

Un réservoir façon tonneau des Danaïdes

• Francis Second participe seulement aux essais et encore avec beaucoup de peine, un plein pour seulement deux montées. Il faut dire que son réservoir ressemble fort au tonneau sans fond des Danaïdes, tonneau que les filles du roi Argos furent condamnées à remplir d’eau après avoir trucidé leurs maris pendant leurs nuits de noce. Sympa non ! Francis préfère arrêter l’expérience ‘’Je vais quand même pas acheter une station service ou flanquer le feu à la Merlin’’

Hervé Cazajous reprend du service pendant les congés

• La garagiste Lourdais Hervé Cazajous penché sur les entrailles de sa Clio S16, caisses à outils à ses pieds peste ferme. ‘’J’ai quitté mon lieu de vacances pour faire cette côte, ma côte et il faut que je me remette au boulot . C’est pas possible moi qui m’étais promis de ne pas toucher un outil pendant mes congés, je suis servi !’’ Après réparation Hervé pourra disputer SA course de côte.

Arrêtes Raymond tu vas attaquer la falaise !

Raymond Huzet cherche sa voie

• Deuxième course de côte pour Raymond Huzet l’ex pilote de rallyes tout terrain a des progrès à faire dans la gestion des pneus, pas tip top. Trop gonflés, pas assez gonflés, bref pour négocier les épingles il tire droit dans le mur au point de dérouter le paparazzi de service. Conclusion : doit mieux faire

Un style acrobatique pour Julien Villard et sa 106 S16, il se classe 19^e, 5^e du groupe F2000 et premier de la classe 2

C’est toi le photographe ?

• Question posée par Julien Vilard, ‘’Oui pourquoi ?’’ ‘’Alors tu as vu mes passages ?’’ ‘’Ben non j’étais bloqué dans la circulation, je verrais cela cet après-midi !’’ Effectivement les passages de la 106 de Julien sont impressionnants. Ils nous rappellent le bon vieux temps lorsque les autos n’avaient pas une liaison au sol aussi aboutie que celle d’aujourd’hui.

Retour de Christophe Serveto, 18^e, 5^e de groupe et 3^e de classe

Un coup de Karcher et c’est parti !

• Christophe Serveto n’avait plus touché sa caisse depuis l’an passé. Heureusement que maman avait pris le soin de mettre sur la clé de contact une étiquette R5 GT sinon Christophe la chercherait encore aujourd’hui. Bon la clé c’est OK, la voiture démarre, reste plus qu’à la passer au nettoyeur haute pression, mettre un peu d’essence au cas ou et la voiture est déclarée bonne pour le service

B.L.S.

Olivier Ortholan a maté l’autre rallyman Didier Bernard et remporte le groupe N

Retrouvez dans cette même rubrique le classement de l’épreuve en date du 9 août