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LE MUSEE DU CIRCUIT DU COMMINGES A OUVERT SES PORTES

Un cadre champêtre pour le musée du Circuit du Comminges

Dimanche dernier, journée nationale des véhicules d’ époques lancée à l’initiative de la Fédération Française des Véhicules d’ Epoque (F.F.V.E.), des portes se sont ouvertes pour la première fois sur le nouveau musée de Saint-Gaudens (31), celui du Circuit du Comminges’’ qui retrace les Grands Prix de cette ville de 1925 à 1954. Des portes qui ont été plutôt dures à forcer après avoir bataillé pendant des années, pour que cette réalisation voit le jour. Il faut bien reconnaître que se battre avec l’administration n’est jamais une épreuve de facilité, que voulez vous nous sommes en France ! Nous disions donc que les portes ouvertes, il ne reste plus qu’ à passer le seuil et zieuter. Le coup d’œil vaut le détour : de nombreux panneaux revisitent à travers photos, affiches, articles de presse, objets, films de professionnels ou d’amateurs de ces années là, mais revenons en arrière.

Des panneaux retracent l’ histoire des Grands Prix

Une histoire pas banale : tout débute par des épreuves de régularité du circuit des stations thermales, fort nombreuses créé en 1922, par Eugène Azemar professeur à Saint-Gaudens, fondateur du syndicat d’initiative qui, décida de lancer cette épreuve forte d’une quarantaine de voitures et motos qui, remporte un franc succès, à tel point que des communes avoisinantes leur demande d’être des hôtes des prochains véhicules. Rappelons que chaque année est relancée cette épreuve. Viennent trois ans plus tard, une épreuve de 500 mètres lancés, les courses de côtes de Peyressourdes et de Montréjeau, un concours d’élégance à Luchon, le circuit des stations thermales et le Grand Prix auto et moto, ceci ce déroule sur une semaine. L’année suivant, Louis Chiron remporte le Grand Prix sur une Bugatti. En 1928 l’ Automobile Club de France est choisit pour recevoir le Grand Prix, une belle consécration. De grands champions vont inscrire leurs noms sur le circuit du Comminges, au hasard Fagioli, Jean-Pierre Wimille, René le Bégue, Villorisi, Charles Pozzy, Jean Behra, Maurice Trintignant, Harry Shel, et autres, en motos Cavallieri, Sunqvist, Wittworth etc. En 1956, le circuit reçu des épreuves de vitesse de l’étape Nice Le Mans du 5e Tour Auto. Plus de trente plus tard, le musée du Comminges fait revivre l’ histoire avec un grand H des sports mécaniques

Une galerie de portraits de pilotes sous les principaux drapeaux toujours d’actualité

Voulu par l’ Ecurie du Comminges : et plus particulièrement son président Michel Ribet, ses membres ont amassé des milliers de documents pendant plusieurs décennies qui retracent les 18 ans de cette épopée qui prendra fin après le grave accident sur le circuit du Mans qui coûta la vie à plus de 80 personnes. Les autorités sportives décidèrent de stopper les compétitions automobiles en particulier sur circuit, sauf plus tard à faire des travaux pour sécuriser les lieux, des travaux extrêmes coûteux qui font que de nombreux circuits ‘’éphémères’’ stoppèrent les frais, entre autres Bordeaux, Sète, Rouen, Reims, Lyon, Saint-Gaudens etc. Aujourd’hui cette exposition n’est pas figée, en effet il est prévu de mettre en valeur à tour de rôles, d’autres documents ou objets piochés dans le stock amassés depuis de nombreuses années.

En 1935, un pilote Commingeois André Barthe remporte l’ épreuve 250cc3 sur Velocette

Les infos pratiques :

  • 1 Rue des Chanteurs du Comminges
  • 31800 – Saint Gaudens
  • Le musée est ouvert le mercredi et samedi de 10h à 12h et de 14 à 18 heures
  • Tarifs : adultes 4 €, groupe 3 € , 12 à 17 ans 2 €, moins de 12 ans gratuit
    Quelques personnalités entourent Michel Ribet le 3e à gauche, Samuel Isasi conseiller municipal, le Maire Jean-Yves Duclos et l’adjoint chargé des sports Eric Heuillet.

B.L.S.

Publié le 6 mai 2017